« `html
Canada réaffirme son engagement envers l’intelligence artificielle.
Avec la création d’un nouveau ministère fédéral,
le pays entend regagner du terrain sur la scène mondiale de l’IA.
Depuis longtemps reconnu comme un pionnier grâce à sa stratégie nationale en intelligence artificielle, le Canada ne compte pas rester inactif. Sous la houlette du ministre Evan Solomon, le premier à porter ce titre, une nouvelle ère pour l’innovation numérique se dessine. L’objectif est clair : renforcer et monétiser les investissements en IA pour consolider sa position. Les initiatives gouvernementales incluent la construction de centres de données et des crédits d’impôt pour encourager les PME à adopter l’IA.
Bill Wong, chercheur au sein du Info-Tech Research Group, souligne l’importance cruciale de maintenir un focus continu et des investissements soutenus dans le domaine de l’IA. Il rappelle que, malgré une reconnaissance mondiale grâce à des leaders d’opinion tels que Geoffrey Hinton, Yoshua Bengio et Richard Sutton, le Canada fait face à des défis pour monétiser ses avancées en IA. Le gouvernement, fidèle à ses promesses électorales, s’engage à accélérer la création de centres de données et à étendre les programmes des instituts d’intelligence artificielle pour favoriser la commercialisation.
Le Macdonald-Laurier Institute, un groupe de réflexion basé à Ottawa, interprète cette nomination comme une consolidation de l’attention fédérale sur un domaine historiquement dispersé. La mission de Solomon consistera à distinguer entre les applications de l’IA qui augmentent la productivité et celles relevant simplement de l’automatisation. L’objectif est de exploiter les bénéfices de l’IA tout en assurant une régulation adéquate pour mitiger les risques associés.
Selon l’organisation, le Canada doit combler le fossé entre innovation en IA et adoption en poursuivant des politiques favorisant des applications de l’IA qui augmentent la productivité et améliorent la qualité des emplois. Une structure politique multi-niveaux est nécessaire pour accélérer l’adoption de l’IA de manière à augmenter la production, la qualité des emplois et la participation de la main-d’œuvre.
Dans le secteur privé, Bell Canada a annoncé le lancement de Bell AI Fabric, un investissement visant à créer le plus grand projet de calcul en IA du pays. Ce réseau national débutera par un supercluster de centres de données en Colombie-Britannique, offrant une capacité de calcul en IA alimentée par l’hydroélectricité. Le premier centre sera opérationnel ce mois-ci en partenariat avec le fournisseur de puces IA Groq, avec d’autres installations prévues d’ici fin 2026, notamment à l’Université Thompson Rivers à Kamloops.
Ces centres de données seront conçus pour accueillir des entraîner et inférer en IA, offrant ainsi aux étudiants et aux enseignants un accès à des capacités de calcul de pointe. Intégrés au réseau BCNET, ils feront également partie du système énergétique du district, réutilisant la chaleur résiduelle pour alimenter les bâtiments universitaires. Ce projet illustre parfaitement la volonté du Canada de développer une infrastructure robuste pour soutenir la croissance de l’intelligence artificielle à l’échelle nationale.

Face à une concurrence internationale croissante, le Canada met en œuvre des stratégies ambitieuses pour regagner sa place de leader dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA). Malgré son avance initiale en tant que premier pays à adopter une stratégie nationale pour l’IA, le Canada a constaté un ralentissement dans la monétisation de ses investissements. Pour y remédier, le gouvernement fédéral a créé un nouveau ministère dédié à l’IA et à l’innovation numérique, sous la direction de MP Evan Solomon, ancien journaliste et désormais premier ministre de l’IA.
Table of Contents
ToggleQuels sont les enjeux actuels du Canada dans le domaine de l’IA?
Le Canada a longtemps été reconnu pour son excellence en recherche en IA, avec des figures emblématiques comme Geoffrey Hinton, Yoshua Bengio et Richard Sutton. Cependant, malgré cette reconnaissance, le pays fait face à des défis majeurs, notamment en matière de monétisation des technologies développées et d’adoption commerciale. Selon Bill Wong, chercheur à l’Info-Tech Research Group, sans investissements continus et une attention soutenue, le Canada risque de perdre son leadership en IA.
Pour contrer ces défis, le gouvernement canadien a promis, dans son programme électoral, de :
- Construire rapidement des centres de données.
- Introduire des crédits d’impôt pour encourager l’adoption de l’IA par les PME.
- Étendre les programmes des instituts canadiens d’IA pour favoriser la commercialisation des innovations.
Ces mesures visent à combler le fossé entre l’innovation et l’adoption de l’IA, en promouvant des applications qui augmentent la productivité et améliorent la qualité des emplois.
Comment le nouveau ministère de l’IA va-t-il renforcer la position du Canada?
L’établissement d’un ministère dédié à l’IA et à l’innovation numérique marque une étape cruciale dans la consolidation des efforts fédéraux. Comme l’a souligné l’Institut Macdonald-Laurier, cette création reflète une focalisation accrue sur un domaine auparavant dispersé dans divers portefeuilles gouvernementaux. La principale mission de Evan Solomon sera de distinguer entre les IA qui renforcent la productivité et les simples automatisations, garantissant ainsi une régulation adéquate pour atténuer les risques associés.
En plus de réguler, le ministère devra mettre en place un cadre politique multi-niveaux pour accélérer l’adoption de l’IA de manière à augmenter la production, améliorer la qualité des emplois, et encourager la participation de la main-d’œuvre. Cette approche vise à intégrer l’IA de manière bénéfique au sein de l’économie nationale et à assurer que ses avantages soient largement partagés.
Quels sont les investissements privés majeurs dans l’IA au Canada?
Le secteur privé joue un rôle clé dans la revitalisation de l’écosystème de l’IA au Canada. Bell Canada a récemment annoncé le lancement de Bell AI Fabric, un investissement destiné à créer le plus grand projet d’infrastructure d’IA du pays. Ce réseau national débutera avec un supercluster de centres de données en Colombie-Britannique, offrant une capacité de calcul alimentée par de l’hydroélectricité.
La première installation, en partenariat avec le fournisseur de puces AI Groq, sera opérationnelle dès ce mois-ci, avec d’autres centres prévus d’ici fin 2026, dont deux seront situés à l’Université Thompson Rivers à Kamloops, BC. Ces centres seront conçus pour héberger des entraîneurs et inférences d’IA, offrant aux étudiants et au corps professoral un accès à des capacités de calcul de pointe, en lien avec le réseau national BCNET.
Par ailleurs, l’intégration des centres de données dans le système énergétique des zones étudiantes permettra de réutiliser la chaleur perdue pour fournir de l’énergie aux bâtiments universitaires, illustrant ainsi une synergie entre les technologies de l’IA et la durabilité environnementale.
Quelles opportunités le Canada vise-t-il sur la scène internationale de l’IA?
Avec l’organisation du prochain sommet du G7 à Kananaskis, Alberta, du 15 au 17 juin, le Canada aura l’occasion de démontrer son leadership international en matière d’IA. Selon Bill Wong, cet événement est une plateforme idéale pour le pays de promouvoir ses meilleures pratiques en matière de déploiement de l’IA dans le secteur public, de dévoiler ses plans pour démocratiser les bénéfices de l’IA, et de partager sa recherche et ses données avec la communauté internationale.
De plus, dans une ère où l’IA est devenue une force géopolitique, les actions du Canada, telles que les contrôles à l’exportation des technologies de pointe, positionnent le pays comme un acteur clé capable d’influencer les dynamiques mondiales de l’IA.
Par exemple, la décision des États-Unis de restreindre l’exportation de puces AI de haute technologie vers la Chine souligne l’importance stratégique de l’IA dans les relations internationales. En se positionnant comme un leader responsable et innovant, le Canada peut renforcer ses alliances et établir des partenariats fructueux avec d’autres nations avant-gardistes.
Quels sont les défis à relever pour une adoption accrue de l’IA au Canada?
Malgré les progrès réalisés, l’adoption de l’IA par les entreprises canadiennes reste limitée. Une étude récente de Deloitte a révélé que seulement 26% des organisations canadiennes ont implémenté l’IA, comparativement à 34% à l’échelle mondiale. Pour accroître cette adoption, le gouvernement et le secteur privé doivent collaborer étroitement pour offrir des incitations financières et des ressources éducatives.
L’un des principaux obstacles est le manque de compétences spécialisées dans le domaine de l’IA. Investir dans la formation et le développement professionnel est essentiel pour préparer la main-d’œuvre aux exigences des technologies émergentes. De plus, il est crucial de promouvoir une culture d’innovation au sein des entreprises, en encourageant l’expérimentation et en réduisant la crainte de l’automatisation.
Le développement d’un cadre réglementaire clair et favorable est également indispensable pour sécuriser les investissements et rassurer les entreprises sur les aspects éthiques et légaux de l’utilisation de l’IA.
Comment l’éducation contribue-t-elle au renforcement de l’IA au Canada?
L’éducation est un pilier fondamental dans la stratégie du Canada pour revitaliser son secteur de l’IA. Des universités comme le Thompson Rivers University jouent un rôle crucial en fournissant les ressources nécessaires pour la recherche et le développement de nouvelles technologies d’IA. En offrant des programmes spécialisés et en collaborant avec des acteurs de l’industrie, ces institutions forment la prochaine génération d’experts en IA.
De plus, des initiatives telles que des centres de recherche collaboratifs et des partenariats public-privé favorisent l’innovation et facilitent le transfert de connaissances entre le milieu académique et le secteur industriel. Ces efforts sont soutenus par des investissements dans des infrastructures de pointe, comme les centres de données d’AI Fabric de Bell Canada, qui offrent des capacités de calcul avancées indispensables pour le développement de modèles d’IA complexes.
En soutenant l’éducation et la recherche, le Canada s’assure non seulement de maintenir son avance technologique, mais aussi de créer un écosystème durable où l’innovation peut prospérer.
Quelles sont les perspectives d’avenir pour le Canada dans le domaine de l’IA?
Avec des initiatives gouvernementales robustes et des investissements privés significatifs, les perspectives pour le Canada dans le domaine de l’IA sont prometteuses. Le pays dispose des ressources humaines et technologiques nécessaires pour non seulement rattraper son retard, mais aussi pour établir de nouvelles normes en matière d’innovation et de régulation de l’IA.
Le rôle de l’IA dans la transformation des industries et de l’économie nationale est de plus en plus reconnu. De la santé à la finance, en passant par les technologies de l’information, l’IA a le potentiel de révolutionner les processus et d’ouvrir de nouvelles opportunités de croissance. En capitalisant sur ses atouts et en relevant les défis actuels, le Canada peut non seulement retrouver sa position de leader en IA, mais aussi inspirer d’autres nations à suivre son exemple.
Pour rester compétitif, le Canada devra continuer à investir dans l’innovation, promouvoir une adoption inclusive de l’IA, et maintenir un équilibre entre progrès technologique et éthique. En faisant cela, le pays pourra construire un avenir où l’intelligence artificielle contribue activement au bien-être de sa population et à la prospérité de son économie.
Ressources supplémentaires
- Le Saastr Annual et le Sommet de l’IA 2025
- Jony Ive et OpenAI : des vélos pour stimuler l’esprit du 21e siècle
- Jon Mikel Bailey intègre l’équipe de 321 Web Marketing
- Plus de 50 leaders exceptionnels à l’édition 2024 de Saastr Annual
- Jon Mikel Bailey rejoint l’équipe de 321 Web Marketing